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Les oiseaux de la Dombes Les oiseaux de surface

La mouette à tête noire

Présente aussi bien sur les zones humides naturelles que dans les environnements urbains, elle incarne parfaitement l’oiseau opportuniste et adaptable.

Facilement identifiable en plumage nuptial grâce à sa tête brun chocolat, elle joue un rôle essentiel dans les écosystèmes aquatiques, tout en s’intégrant sans difficulté dans les milieux modifiés par l’Homme.

La mouette rieuse Chroicocephalus Ridibundus

Taille

37 à 39 cm

Poids

200 à 300 g

Envergure

90 à 105 cm

Longévité

10 à 15 ans

Tout savoir sur elle On vous en dit plus

On la trouve de partout ! 

La mouette rieuse fréquente une grande variété de milieux aquatiques : zones humides, étangs, lacs, rivières, estuaires et zones côtières.

Très adaptable, elle colonise aussi les milieux urbains, les ports, les décharges ou les zones industrielles, profitant des ressources alimentaires disponibles.

Sa grande plasticité écologique en fait une espèce présente dans des environnements très diversifiés, des marais isolés aux parkings de supermarchés.

Un cri puissant 

Espèce très grégaire, la Mouette rieuse vit souvent en groupes denses, particulièrement en période de reproduction où elle forme de grandes colonies.

Elle est aussi connue pour son comportement bruyant, ponctué de cris aigus et rieurs qui lui ont valu son nom.

Opportuniste dans son régime alimentaire, elle se nourrit aussi bien de petits poissons, invertébrés ou insectes, que de déchets alimentaires, ce qui la rend très présente dans les zones humanisées.

Un nom tout trouvé 

La Mouette rieuse est l’une des espèces de mouettes les plus communes et facilement reconnaissables.

En période nuptiale, elle arbore une tête brun chocolat, contrastant avec son corps blanc, son dos gris pâle, son bec et ses pattes rouges.

Hors période de reproduction, la tête redevient blanche avec une petite tache sombre près de l’œil. Bien qu’elle puisse être confondue avec d’autres petites mouettes, sa taille modeste et ses caractères distinctifs permettent une identification fiable.

La reproduction Un esprit de groupe

L'union fait la force Un effet de groupe

La reproduction se déroule en colonies, généralement au sol ou dans la végétation basse, sur des îlots, des grèves ou des marais.

La femelle pond 2 à 3 œufs, couvés pendant 21 à 23 jours. Les jeunes sont nidifuges : ils quittent rapidement le nid après l’éclosion, bien qu’ils restent dépendants des parents pour la nourriture dans les premières semaines.

Ce mode de reproduction collectif assure une certaine protection par le nombre, mais reste vulnérable aux prédateurs et dérangements.

Vos questions On y répond !

  • Quels sont les principaux prédateurs des mouettes rieuses ?

    Les principaux prédateurs de la Mouette rieuse varient selon les stades de vie (œufs, poussins, adultes) et comprennent :

    – Les prédateurs aériens : goélands marins, éperviers, faucons pèlerins, qui peuvent s’attaquer aux œufs, poussins et parfois aux adultes.

    – Prédateurs terrestres : renards, rats, fouines, martres, hermines, belettes, chats sauvages, qui pillent les nids et consomment œufs et jeunes.

    – Autres menaces : les œufs et poussins sont aussi vulnérables aux submersions, malnutrition, maladies et perturbations humaines.

  • Comment les mouettes rieuses protègent-elles leurs nids des prédateurs ?

    Les Mouettes rieuses protègent leurs nids des prédateurs principalement grâce à la vie en colonie et à des comportements collectifs de défense très efficaces.

    Lorsqu’un prédateur approche, les Mouettes rieuses se regroupent en formation serrée et lancent des assauts coordonnés : elles crient bruyamment, effectuent des piqués, des loopings autour de l’intrus et peuvent même déféquer sur lui pour le repousser.

    Cette défense de groupe crée un effet dissuasif et rend l’accès aux nids plus difficile pour les prédateurs.

  • Comment les mouettes rieuses se préparent-elles pour la saison de reproduction ?

    Avant la saison de reproduction, la Mouette rieuse suit une série d’étapes bien précises qui marquent sa préparation.

    Dès la fin février jusqu’à mi-mars, les individus quittent leurs sites d’hivernage pour rejoindre leurs zones de nidification, souvent situées dans des milieux d’eau douce ou saumâtre, peu profonds et calmes. À leur arrivée, elles survolent les lieux en effectuant des vols circulaires, avant de s’y installer progressivement.

    C’est durant cette période que débute la formation des couples : mâles et femelles évoluent côte à côte, accompagnés de comportements territoriaux et de parades nuptiales, comme la régurgitation de nourriture par le mâle pour renforcer le lien avec sa partenaire.

    Le mâle construit ensuite le nid, une petite coupe de 15 à 20 cm de diamètre faite de débris végétaux, installée au sol ou dans la végétation basse et humide, parfois sur des joncs ou des îlots. Les parades s’intensifient jusqu’à la ponte, avec des vols synchronisés et des offrandes rituelles, puis cessent une fois les œufs pondus. À ce moment, l’installationcoloniale devient massive, les colonies pouvant compter jusqu’à 1 000 couples, les nids étant disposés à 1 à 5 mètres les uns des autres, formant un paysage sonore et visuel animé.